C’est la saison de renouvellement. Pour ceux qui ne veulent pas faire un gros jeûne ou dont la constitution est trop faible, suivre un régime « mono-aliment » (vous ne mangez qu’une même chose, 3 repas par jour) de Kichari pendant 3 à 10 jours donne à votre système digestif un peu de repos et la chance de se réénergiser. Pour un peu de variété vous pouvez servir votre Kichari avec des légumes feuillus verts cuitent à la vapeur. Vous pouvez servir ces légumes avec un peu de jus de citron si vous le désirez. Ou vous pouvez le servir plus liquide, présenté comme une soupe. Rappelez-vous que le principe est de garder votre régime alimentaire simple pendant ces quelques jours. Surnommé la « nourriture des dieux », le Kichari est un plat simple et savoureux, complet en matière de nutrition.
Le Kichari peut aussi être incorporé à votre menu régulier en périodes ordinaires de l’année puisque c’est un plat délicieux et bon pour la santé.
Recette de base
Haricots Mung : 1 tasse
Riz brun : 1 tasse
Sel de mer sans chlore ou sel Himalaya : ½ à 1 cuillère à café
Graines de coriandre (mouture fine ~1/2 cuillère à table) : 1 cuillère à table
Graines de cumin (mouture fine ~1/2 cuillère à table) : 1 cuillère à table
Curcuma en poudre : 1 cuillère à table
Ghee* (ou huile de sésame): 1 cuillère à table
Eau : 3–4 tasses, selon l’épaisseur désirée
Porter l’eau à ébulition et ajouter les haricots mungo et le riz. Malgré que la recette propose de faire sauter le sel et les épices dans le ghee (beurre clarifié) ou de l’huile de sésame pour faire ressortir les saveurs, je les ajoutent directement aux haricots et riz une quinzaine de minutes avant la fin de la cuisson et laisse le tout mijoter. Je trouve que cette façon plus simple et le produit tout aussi savoureux. Cuire pendant environ 45 minutes ou jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau. Utilisez plus d’eau si vous voulez un produit moins sec.
N’ayez pas peur de jouer avec la recette. On peut être très créatif avec la recette de base tout en préservant sa valeur thérapeutique essentielle. Par exemple, si on veut ajouter du piquant ou de la chaleur yang, on peut ajouter une pincée de poivre rouge ou noir, ou du gingembre. Pour avoir d’autres idées vous pouvez consulter le livre mentionné ci-bas ou autres livres sur les énergies des aliments que l’on retrouve dans les écrits sur la médecine chinoise.
*Ghee: beurre éclairci
Source : Tierra, Michael. (1998). The Way of Chinese Herbs. New York: Pocket Books. pp 90–91.